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Radio Cité Genève
Résumé:
En pratique, malgré un Code civil égalitaire, les juges favorisent encore largement les mères, ce qui prive de nombreux pères d’un lien régulier avec leurs enfants.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’association Père Pour Toujours à Genève rappelle que si les femmes subissent encore de nombreuses inégalités dans leur carrière et leur vie quotidienne, les pères sont eux aussi confrontés à des injustices lors des divorces. En pratique, malgré un Code civil égalitaire, les juges favorisent encore largement les mères, ce qui prive de nombreux pères d’un lien régulier avec leurs enfants.
L’association plaide pour la coparentalité et la garde partagée, estimant qu’elles bénéficieraient autant aux enfants qu’aux mères, en leur permettant de mieux poursuivre leur carrière. Aujourd’hui, seuls environ 10 % des divorces en Suisse aboutissent à une garde alternée, contre 25 % en France, 40 % en Belgique et 70 % en Suède.
Pour Vincent Meoni, il est nécessaire d’adapter la loi et les pratiques judiciaires à l’évolution de la société, afin de réduire les souffrances des enfants, des mères et des pères.

