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Radio Lac
Résumé:
Shady Hamann conclut avec une citation du pasteur Martin Niemöller pour rappeler que si l’on ne se mobilise pas pour les autres aujourd’hui, il ne restera personne pour nous défendre demain. Il insiste : ce n’est plus seulement le monde que nous laisserons à nos enfants qui importe, mais les enfants que nous laisserons à ce monde
Shady Hamann, professeur de littérature, exprime un cri du cœur en faveur des pères séparés et de la coparentalité équitable. Il dénonce la manière dont certains groupes de pères divorcés, présents sur les réseaux sociaux, sont critiqués ou moqués simplement parce qu’ils partagent leur détresse de ne plus voir leurs enfants. Il souligne que ces hommes ne sont pas des ennemis des femmes, mais qu’ils souhaitent seulement être reconnus dans leur rôle de père.
Il met en garde contre la tendance actuelle à opposer les luttes : féminisme contre droits des pères, mères contre pères, femmes contre hommes. Il affirme qu’un père qui défend sa place auprès de ses enfants défend aussi les femmes : sa fille, sa mère, sa compagne, ou encore la belle-mère de ses enfants. De même, il critique les rôles imposés aux femmes, forcées à être des « mères poules », et privées de leur liberté individuelle sous peine d’être jugées comme de « mauvaises mères ».
Il rappelle que 82 % des pères interrogés se disent favorables aux droits des femmes et à l’égalité entre les sexes, ce qui montre que la lutte pour la coparentalité est en réalité profondément féministe.
Le professeur de littérature, Shady Hamann appelle à une empathie globale, sans hiérarchiser les souffrances. Pour lui, l’indignation doit être inclusive, transversale et humaine.