L’autorité parentale et ses évolutions en Suisse

CROP, Politique

Autorité parentale conjointe

 

Contexte général

L’autorité parentale conjointe implique que les deux parents partagent la prise de décisions importantes. Pour les affaires courantes ou urgentes, un parent peut agir seul si l’autre n’est pas joignable.

Situation avant 2014

Avant la réforme du Code Civil, l’autorité parentale conjointe n’était pas automatique après une séparation. Les mères pouvaient refuser de la partager, laissant les pères sans droit décisionnel. Cette situation engendrait frustration et sentiment de dépossession chez de nombreux pères, aggravant les conflits et nuisant au bien-être des enfants.

Injustice envers les pères non mariés

Les mères pouvaient refuser d’accorder l’autorité parentale aux pères non mariés dès la naissance. Des institutions influencées par une idéologie pro-mère soutenaient cette pratique, empêchant ces pères de s’impliquer activement.

Bénéfices de l’autorité parentale conjointe

Des études, notamment en Allemagne, montrent que l’autorité parentale conjointe favorise une meilleure communication entre parents, le maintien des relations parent-enfant, la diminution des conflits et des procédures judiciaires, ainsi qu’une stabilité émotionnelle et financière pour les enfants.

Depuis la réforme de 2014

L’autorité parentale conjointe est devenue la norme. Cependant, certains professionnels de la santé et de l’éducation refusent encore de respecter ce droit. Ces manquements privent les pères d’informations essentielles sur leurs enfants et soulignent le besoin de sensibiliser les institutions au respect de la loi.