Injustices

CROP, Injustices

Les injustices subies par les pères et leurs enfants en Suisse

 

Éloignement des pères et des enfants 

  • Une majorité d’enfants de parents séparés ou divorcés ne voit plus ou pas assez leur père. Moins de 15 % des enfants suisses bénéficient d’une garde alternée, malgré ses bienfaits reconnus.
  • De nombreux pères sont victimes d’aliénation parentale (75 % des cas), de refus de droit de visite, et d’enlèvements souvent perpétrés par les mères (80 % des cas).

Conséquences économiques et sociales pour les pères 

  • Précarité financière : Les pères séparés sont souvent exclus des aides sociales, tandis que leurs charges (hébergement, frais pour l’enfant) ne sont pas prises en compte. Leur pauvreté est sous-étudiée.
  • Discriminations fiscales :
    • Les pères en garde alternée sont désavantagés fiscalement, ne bénéficiant pas d’un partage équitable des déductions.
    • Les contributions pour les enfants majeurs ne sont pas déductibles, ce qui pénalise lourdement les pères, qui représentent 96 % des payeurs de pensions alimentaires.

Impact psychologique et social 

  • Les pères séparés sont surreprésentés dans les statistiques de suicide. Le lien avec l’exclusion parentale est souvent souligné.
  • De nombreux pères subissent des accusations calomnieuses d’abus, sans conséquence pour les accusateurs, aggravant leur détresse.

Inégalités dans les droits parentaux 

  • Lorsque l’autorité parentale conjointe est reconnue, elle est souvent bafouée : certains pères n’ont pas accès aux décisions importantes concernant leurs enfants (école, santé).
  • La garde exclusive à la mère reste la norme, ce qui limite la présence des pères dans la vie de leurs enfants.

Entraves institutionnelles 

  • Une idéologie pro-mère reste prévalente dans les institutions (tribunaux, services sociaux), biaisant les décisions en faveur des mères.
  • Les employeurs freinent l’implication des pères dans la vie familiale en limitant l’accès au travail à temps partiel ou en dissuadant les congés paternité.

Problèmes systémiques 

  • Le congé paternité, trop court, limite la création d’un lien fort avec l’enfant. L’absence de congé parental renforce cette injustice.
  • Les structures d’accueil pour pères victimes de violence sont insuffisantes.

Conclusion 

  • Les injustices subies par les pères en Suisse reflètent un système obsolète et biaisé, qui nuit non seulement aux pères mais aussi aux enfants privés d’une relation équilibrée avec leurs deux parents. Des réformes sont nécessaires pour garantir une égalité parentale réelle et protéger l’intérêt supérieur de l’enfant.