Introduction
« L’évaporation de l’homme » (Jean Gabard, avril 2008)
De l’an zéro du féminisme à la rupture de la complémentarité conjugale 15 février 2005 Document complet, par François Brooks
J’essaie de comprendre le monde de mutation des genres dans lequel nous vivons. Il me semble que l’année zéro de cette mutation se situe au moment de la Révolution Française. On a tranché la tête du roi et de la reine. On a tué le symbole vivant de l’ordre hiérarchique familial pour installer quelque chose de tout à fait nouveau. Ce geste signe l’acte de naissance de la pensée individualiste en Occident, déjà en gestation depuis quelque temps chez les philosophes des Lumières …
Égalité médiatique 1 décembre 2004 Document complet, par François Brooks
« De toutes les sottises avec lesquelles on gouverne les peuples, l’égalité est peut-être la plus grande, parce qu’elle est la plus chimérique des utopies. »
Guy de Maupassant, Texte paru dans LE GAULOIS, 25 juin 1883
L’égalité est peut-être même l’utopie la plus tyrannique de toutes puisqu’elle est aveugle comme le communisme soviétique l’était. Au Québec, elle donne à une élite féminine des privilèges, tout comme les citoyens grecs se targuaient de démocratie alors qu’il y avait une armée d’esclaves ouvriers pour supporter cette idéologie que nous sublimons aujourd’hui aveuglément. Quand on dispose de pouvoirs médiatiques d’influence massive, je vous demande bien comment on peut parler de démocratie et d’égalité ?
Bibliographie :
- Féminista: ras-le-bol ! (John Goetelen, Ed. Atypic, février 2012): « Feminista : ras-le-bol ! » est une critique tonique, drôle et incisive du féminisme radical. Le féminisme radical, que l’auteur nomme la Féminista, a pour objectif la déconstruction du masculin, de la famille et de la société. Il considère la violence comme masculine et les femmes comme d’éternelles victimes. Argumenté, parfois provocateur, l’auteur démonte quelques-uns des mythes actuels. Il propose un nouveau paradigme pour déjouer la guerre des sexes. « Le mâle est un accident biologique… l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c’est avoir quelque chose en moins, c’est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes. » Ce texte de Valérie Solanas est extrait du Scum Manifesto, publié en 1968. Il synthétise le sexisme misandre qui a inspiré et inspire encore la Féminista. John Goetelen a écrit un roman: « Le Diable en été », et un témoignage: « La femme est-elle vraiment l’avenir de l’homme ? » Coach, thérapeute, animateur de stages, il est passionné d’astronomie, de psychologie et de chamanisme. L’humain et les relations femmes-hommes sont au centre de sa quête. Il connaît intimement le problème des fausses accusations. Il a lui-même été confronté à un acharnement pénal sexiste. Cette expérience a contribué à former sa perception des enjeux de société actuels.

- La Cause des Hommes (Patrick Guillot – Ed. Via Médias – Avril 2005) Bien engagé au Québec, émergent en Europe francophone, le mouvement des hommes est en marche. A leur tour, les hommes se découvrent victimes d’injustices, de sexisme, et encore dépendants d’un stéréotype vieux de deux siècles. Ils prennent la parole et font face. Sous des formes diverses, de nombreux pères se mobilisent pour donner à leurs fils la nourriture masculine qu’eux-mêmes ont insuffisamment reçue. Les pères divorcés, marginalisés par des procédures iniques, militent pour le droit de chaque enfant à ses deux parents. Des hommes victimes de la violence, en particulier conjugale, brisent le silence et s’efforcent d’être reconnus. Dans les mouvements identitaires, les hommes apprennent à se parler et à se montrer, entre eux, tels qu’ils sont. Enfin, un courant pédagogique s’efforce de trouver des solutions au phénomène inquiétant de la sous-performance des garçons à l’école.

- Homme et fier de l’être (Yvon Dallaire – Ed. Option Santé – Mars 2001) Les féministes ont accusé les hommes d’être responsables de tout ce qui allait mal sur cette planète et que c’était à cause d’eux si les femmes se retrouvaient dans des situations socioéconomiques défavorables. Elles leur ont dit qu’ils étaient tous des violeurs et des violents en puissance, qu’ils ne communiquaient pas, qu’ils étaient insensibles et inexpressifs, qu’ils ne pensaient qu’au sexe, qu’ils étaient des pères absents et quoi d’autre encore ! Beaucoup d’hommes ont copié et confirmé ces discours mis de l’avant par les féministes des années 60-70. Les hommes sont, à l’heure actuelle, le seul groupe contre lequel on peut déblatérer publiquement sans que personne, ni eux-mêmes, n’ose prendre leur défense. L’homme a laissé dire parce que lui-même en est venu à croire qu’aujourd’hui être homme, c’est tout ce qu’il ne faut pas être. De héros, les féministes en ont fait des zéros. Pour la première fois, un homme, psychologue, sexologue, mari, père et heureux de vivre, ose se lever pour rétablir les faits. Pour la première fois, un homme attire notre attention sur les apports bénéfiques de l’homme sur le couple, la sexualité, les enfants et l’évolution de la société et de l’humanité. Il dénie plusieurs grands postulats du féminisme : le patriarcat, la non-communication des hommes, sa non-expression émotive, son non-engagement. Il réhabilite la masculinité aux yeux des hommes. Il dit aux hommes comment se tenir debout devant leur compagne !

- Quand les hommes parlent (Patrick Guillot – Ed. Le souffle d’or), Préface de Guy Corneau. Véritable outil de croissance pour tous les participants, les groupes d’hommes contribuent à faire évoluer la condition masculine vers une plus grande authenticité, une meilleure communication, une approche beaucoup plus intime du vécu intérieur, qui aide à mieux se connaître soi-même, et à mieux gérer sa vie sur tous les plans. Désormais, les hommes qui ont manqué de repères masculins structurants, ou qui ne se reconnaissent pas dans le stéréotype, ont une alternative, un lieu de ressourcement. Un témoignage unique et rare sur l’homme, face aux nouveaux paradigmes du monde masculin dans notre société. C’est au Québec que sont nés les premiers groupes d’hommes, sous l’impulsion du psychanalyste Guy Corneau, mouvement qui a très vite essaimé, en France et ailleurs. Patrick Guillot vous propose de découvrir ce phénomène. Après en avoir esquissé l’historique, il vous convie à rencontrer quinze participants qui livrent à cœur découvert leur expérience, leur ressenti, et l’évolution que leur a apportée cette expérience.

- Aider les hommes aussi (Germain Dulac – Ed. VLB – 2001) Dans certains groupes de la population, les hommes utilisent les services de santé deux fois moins que les femmes. Serait-ce qu’ils sont mieux portants ? Ou est-ce parce que les services sont moins bien adaptés à cette clientèle ? En fait, si les hommes apprennent jeunes à « endurer leur mal », l’auteur note aussi que les services de santé sont en quelque sorte façonnés par l’idée d’un client idéal qui posséderait des caractéristiques dites féminines, ce qui soulève la question des stéréotypes sexuels dans l’offre de services faite aux hommes. Germain Dulac possède un doctorat en sociologie et, depuis 1994, il est chercheur associé et professeur à l’École de service social de l’Université McGill. Il a notamment publié Penser le masculin, en 1994.
